top of page

Presque-riens

Installation : L’intervention consiste à coloriser, à l'aide de pigments naturels, des feuilles de plantes nomades qui émergent dans les villes sans y avoir été invitées au croisement de deux pavés, au pied d'un mur ou à la jointure d’un trottoir.

 

Idée : Cette simple mise en couleur magnifie la présence de ces végétaux et valorise leur résistance.. Avec les presque-riens, Rémi Hazard rend visible non pas l’invisible mais le discret, l’incongru, le fragile. Délicatesse et tension ici s’épousent. Malgré l’éradication dont elles font l’objet dans les villes, ces plantes nomades squattent les moindres failles. À l'image des migrants et des personnes sans domicile fixe, elles s'acharnent à plonger leurs racines dans une terre d'accueil. Ce travail rend compte de la précarité et aussi de la beauté des exclus. La présentation en plan large et plan serré met en perspective la plante dans son environnement : marquages, passants, salissures.... Une réalité urbaine à laquelle se confrontent l'exclu et l'artiste.

HAUT DE PAGE

bottom of page